Cancer des glandes salivaires

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Le cancer des glandes salivaires fait partie des cancers de la tête et du cou. On retrouve souvent des tumeurs bénignes au niveau des glandes salivaires, mais certaines peuvent se révéler malignes.

Le cancer des glandes salivaires fait partie des cancers de la tête et du cou. Généralement, l'on retrouve des tumeurs bénignes au niveau de la plus grande des glandes salivaires, appelée parotide (il y en a deux, de chaque côté de la mâchoire). Ces tumeurs prennent souvent la forme d'un nodule solitaire, voire de kyste qui peut présenter un aspect mou.

💡 Bon à savoir : 85% des tumeurs des glandes salivaires se situent dans les glandes parotides. Un petit pourcentage est retrouvé dans les glandes appelées sous-maxillaires et les glandes salivaires accessoires. 1% des tumeurs salivaires concernent les glandes dites sublinguales (sous la langue).
 

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Tumeurs bénignes (tumeur de Warthin)

Les tumeurs bénignes sont les plus fréquentes : on parle d'adénome pléomorphe. Parmi les tumeurs bénignes, on compte aussi les cystadénomes lymphomateux papillaires (ils ont également le nom de tumeur de Warthin).

Adénomes pléomorphes

Certains adénomes pléomorphes peuvent néanmoins devenir malins après plusieurs années (parfois 15 à 20 ans). On les appelle carcinome ex-adénome pléomorphe et ils sont considérés comme un cancer très agressif avec des métastases.

Tumeurs malignes

Il existe plus rarement des tumeurs malignes des glandes salivaires. Parmi celles-ci, le carcinome mucoépidermoïde est considéré comme le plus fréquent. Il concerne souvent les personnes entre 20 et 60 ans. Selon l'Institut national du cancer (données de 2021), il y a eu 765 cas de cancer des glandes salivaires. Les hommes sont un peu plus concernés : 437 cas (57 % du total).

Glandes salivaires : qu’est-ce que c’est ? « c’est quoi » ?

Les glandes salivaires ont pour fonction, comme leur nom l'indique, de produire la salive. Celle-ci nous est utile pour goûter nos aliments, digérer et pour assurer l'hygiène de notre bouche.

Tumeurs parotides, submandibulaires, sublinguales

Il existe trois paires différentes de glandes salivaires situées à divers endroits de la bouche ou de la gorge :

1. les glandes parotides se trouvent en dessous de l'oreille de part et d'autre du visage;
2. les glandes submandibulaires sont juste en dessous des glandes parotides;
3. les glandes sublinguales, les plus petites, se situent sous la langue.

La plupart du temps, les tumeurs des glandes salivaires prennent la forme d'une boule ou d'une masse. Lorsqu'elles sont bénignes, elles sont généralement indolores. Si vous remarquez un symptômes comme une masse, il est important de consulter car, à force, ce type de tumeur bénigne, peut finir par devenir maligne et se transformer en cancer agressif. 

Douleurs

Lorsque les tumeurs sont malignes, elles peuvent être douloureuses et toucher les nerfs alentour.

N'hésitez pas à consulter un médecin traitant, souvent un ou une généraliste, ou, encore, un ou une spécialiste oto-rhino-laryngologue (ORL).

Quels sont les symptômes du cancer de la glande salivaire au stade 1 ?

Lorsque la tumeur est symptomatique, elle se signale souvent par la présence d'une masse en haut du cou. L'on peut aussi ressentir des picotements, une difficulté à avaler...

Le diagnostic du cancer des glandes salivaires repose sur une biopsie (en aspirant avec une aiguille fine) l'analyse des tissus et cellules prélevés. Des examens d'imagerie médicale comme la TDM et l'IRM permettent de préciser l'étendue de la tumeur.

Parmi les causes citées, l'on retrouve une exposition à des rayons ionisants en lien avec le traitement d'autres cancers (radiothérapie de la tête et du cou, plusieurs examens radiologiques de la bouche). On souligne le facteur génétique. Et comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur qui compte : les personnes atteintes ont généralement plus de 50 ans.

En première intention dans le traitement des cancers des glandes salivaires, la chirurgie peut être proposée, suivie éventuellement de radiothérapie. En cas de tumeur non cancéreuse, si c'est indiqué, la chirurgie est également utilisée.

En cas de carcinome mucoépidermoïde, la chirurgie est utilisée notamment pour les lésions avancées. Plus la chirurgie est efficace (exérèse large), plus les risques de récidives diminuent. Les équipes médicales tentent dans la mesure du possible d'épargner le nerf facial, sauf en cas d'envahissement de ce nerf par les cellules cancéreuses.

Cet article médical a été relu et validé par un  médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

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