Syndromes myéloprolifératifs

Les syndromes myéloprolifératifs sont un ensemble de pathologies rares et chroniques dont la principale caractéristique est la prolifération anormale des globules rouges, blancs et/ou des plaquettes.

Trouver un spécialiste en cancérologie à proximité

Prendre rendez-vous en ligne

Retour

Les syndromes myéloprolifératifs sont des pathologies tumorales de la moelle osseuse. Les scientifiques les classent parmi les cancers. Il s'agit souvent de maladies à évolution lente qui peuvent néanmoins dégénérer parfois rapidement. Les principaux risques associés sont les thromboses et une évolution vers une leucémie aiguë myéloblastique.

Syndromes myéloprolifératifs : définition et causes

Les syndromes myéloprolifératifs (myélo fait référence à la moelle et prolifératif à multiplication rapide) regroupent des maladies considérées comme rares et chroniques. Elles sont définies comme des maladies tumorales de la moelle osseuse dans lesquelles les globules rouges, les plaquettes et/ou les globules blancs prolifèrent de façon anormale. Une fibrose (tissu fibreux) peut apparaître également au niveau de la moelle. 

Syndromes myéloprolifératifs. Illustration en 3D des globules rouges dans les veines.

Néoplasme : conséquence de la mutation JAK2

Ces pathologies sont en lien avec la présence d'une mutation génétique (JAK2, Cal-R, MPL). Les spécialistes parlent aussi de néoplasies myéloprolifératives.

Vaquez, thrombocythémie essentielle, myélofibrose...

Il existe trois pathologies principales (le syndrome étant un ensemble de pathologies) :

  1. Polyglobulie de Vaquez ou Polycythemia vera (PV) en lien avec une augmentation des globules rouges.

  2. Thrombocythémie essentielle (TE), en lien avec une augmentation des plaquettes.

  3. Myélofibrose (primitive ou secondaire à polyglobulie de Vaquez ou thrombocythémie essentielle) en lien avec une fibrose dans la moelle.

💡 Bon à savoir : Les spécialistes listent des pathologies encore plus rares : leucémie chronique à éosinophiles, leucémie chronique à neutrophiles, mastocytoses.

Maladies myéloprolifératives : symptômes

Les patients ou patientes peuvent rester sans symptômes. Les symptômes possibles quand il y en a au cours d'un syndrome myéloprolifératifs dépend de la forme que prend cette pathologie.

Complications et thromboses...

  • prurit (démangeaisons);

  • hémorragie en cas d'augmentation des plaquettes (thrombocythémie essentielle);

  • anémie (myélofibrose);

  • thrombose (caillots dans les veines ou artères), en raison de l'augmentation des globules rouges qui peut augmenter l'aspect visqueux du sang (polyglobulie de Vaquez ou Polycythemia Vera).

Syndromes myéloprolifératifs : diagnostic

On peut suspecter la présence d'un syndrome myéloprolifératif devant un hémogramme qui présente une augmentation des globules rouges, des globules blancs et/ou des plaquettes. Une splénomégalie (augmentation de la taille de la rate), un prurit, une thrombose peuvent orienter vers un diagnostic de néoplasie myéloproliférative.

Le diagnostic repose sur une analyse sanguine et moléculaire ainsi que sur une biopsie de la moelle osseuse. S'y ajoute la recherche de mutations de gènes comme JAK2.

Quel est le pronostic du syndrome myéloprolifératif ?

Le pronostic de ces maladies dépend du niveau d'atteinte des cellules du sang. Il peut arriver que la maladie s'aggrave. Le risque identifié le plus grave est un épisode thrombotique.

Syndromes myéloprolifératifs : espérance de vie

Les médecins décrivent souvent des pathologies à évolution lente et qui peuvent laisser espérer une survie longue, 15 ans, voire plus.

Toutes les pathologies appartenant aux syndromes myéloprolifératifs peuvent évoluer vers une myélofibrose, ou une leucémie aiguë myéloblastique. Cette dernière est réputée pour être sévère et connaît actuellement un taux de survie à 5 ans de 20 à 50%, sachant que cela reste des statistiques qui ne recouvrent pas toujours le vécu des patients.

Traitements des syndromes myéloprolifératifs

La stratégie est de prendre en charge ou de prévenir les symptômes comme la thrombose (avec de l'aspirine à faible dose par exemple) et des traitements médicamenteux pour améliorer les taux de globules rouges, blancs et plaquettes. On utilise des chimiothérapies qui visent à diminuer le nombre de cellules de sang. Dans le cas d'une évolution vers la myélofibrose, une greffe de moelle osseuse peut être envisagée.

Cet article médical a été  écrit par un rédacteur expert santé et SEO (EEAT et YMYL), Pierre Luton, et relu et validé par un  médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Contactez les praticiens oncologues médicaux au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.

Prenez tout de suite rendez-vous ! 

Obtenez un rendez-vous en moins de 5 min avec l'un de nos praticiens en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux dans un établissement près de chez vous !

Les syndromes myéloprolifératifs sont des maladies tumorales du sang. Ils sont généralement classifiés comme des cancers, ou d'allure cancéreuse, et peuvent évoluer vers des leucémies (qui sont des cancers du sang). Ils sont classés par l'Institut Curie comme des cancers hématologiques.

Les pathologies associées à la mutation JAK2 sont la polycythémie véra, la thrombocytémie essentielle et la myélofibrose primitive. Les néoplasies myéloprolifératives sont souvent liées à des mutations génétiques, principalement JAK2, mais aussi CALR et MPL. L'espérance de vie est celle des pathologies contenues dans les syndromes myéloprolifératifs à savoir une durée considérée comme longue, 15 ans ou au-delà. Ces pathologies sont souvent considérées à évolution lente, mais peuvent évoluer notamment vers une leucémie (souvent aiguë myéloblastique).

La myélofibrose peut ne pas être symptomatique, mais, avec le temps, s'accompagner de ces signes :

  • fatigue;

  • ecchymoses;

  • douleurs aux os;

  • sueurs nocturnes;

  • démangeaisons;

  • augmentation du volume de la rate (splénomégalie)...

On parle de myélémie lorsque des cellules immatures de la moelle osseuse passent dans le sang. Elle peut être le signe d'une leucémie myéloïde chronique ou de certaines formes de leucémies aiguës myéloïdes.

Pathologies associées à l'Oncologie/Cancérologie

Image

1er

acteur de la santé privée en France

Image

28 000

collaborateurs

Image

30 393

naissances par an

Image

5 millions

patients traités par an

Image

7 500

praticiens

Image

217

établissements et centres